Le proverbe populaire «qui se ressemble s’assemble», appliqué à la formation des couples, se traduit par «empreinte sexuelle positive» dans le langage des chercheurs éthno-socio-sexologues. Le principe est simple: schématiquement, les femmes tendent à choisir des partenaires qui présentent des similitudes physiques avec leur père, et les hommes sont souvent attirés par des femmes qui ressemblent un peu à leur mère.
Le modèle est d’autant plus reproductible si la relation durant l’enfance avec le parent concerné a été positive. Donc, «La Belle et le Clochard» serait peut-être une histoire de belle rebelle émancipée? Whouaa! Pas si vite, en suivant le raisonnement de la sexologue Laurence Dispaux, il faut d’abord répondre à la question: quelle est la fonction de Clochard dans la vie de Belle, un choix passager pour le fun ou sérieux pour la vie? Si c’est juste pour jouer à la bête à deux dos, toutes les fantaisies sont...