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Pas folle la bête: Nous sommes des cellules

Retrouvez la chronique de Michel Gauthier-Clerc, directeur du parc animalier de La Garenne.

15 mars 2019, 14:33
Michel Gauthier-Clerc, directeur du zoo de la Garenne.

Trente mille milliards! C’est l’estimation du nombre de cellules dont est composé un corps humain de taille moyenne. A cela s’ajoutent environ autant de bactéries, constituées chacune d’une seule cellule.

Il fallut attendre les années 1830 pour que des scientifiques décrivent les plantes, puis les animaux, comme des agrégats de cellules individuelles. La cellule devenait alors l’unité de base de la vie, commune à tout animal et tout végétal. Il fut ensuite démontré que toute cellule provenait d’une autre cellule en se divisant.

En 1821, le médecin genevois Jean-Louis Prévost et le chimiste français Jean-Baptiste Dumas mirent en évidence le fait que le spermatozoïde, qu’ils assimilaient à un animal microscopique, était responsable de la fécondation de l’ovule. Ce n’est que plus tard que les scientifiques démontrèrent que l’ovule et le spermatozoïde étaient des cellules qui fusionnaient durant la fécondation, avant de se diviser en d’autres cellules formant l’embryon.

 

C’est en 1981 que furent découvertes chez l’embryon les cellules souches.

Des cellules aux formes et fonctions très différentes se développent: musculaire, nerveuse, sanguine, épidermique. Grâce à ces découvertes, le corps animal devenait ainsi un ensemble de cellules groupées en tissus assurant les différentes fonctions vitales.
Observer les paramécies

C’est en 1981 que furent découvertes chez l’embryon les cellules souches, capables d’évoluer vers n’importe quel autre type cellulaire. Si les animaux ou les plantes sont des êtres multicellulaires, une grande partie des organismes n’est composée que d’une seule cellule, comme beaucoup des bactéries.

Avec un microscope, et en suivant quelques méthodes simples, chacun peut observer des cellules, par exemple à partir de fragments de feuilles de pissenlits pour le domaine végétal. L’eau du vase d’un bouquet de fleurs peut servir de base à l’étude du vivant: en laissant infuser et vieillir l’eau à l’air libre, on verra apparaître des algues et des paramécies. Unicellulaires, les paramécies dépassent 0,1 mm, une grande taille pour un micro-organisme, ce qui facilite son observation..

Michel Gauthier-Clerc, directeur du parc animalier de La Garenne

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