«En ces temps d’incertitude pour le métier de pêcheur professionnel, le projet de «Top Chef» augure une éclaircie dans le ciel des pêcheurs professionnels romands», a relevé Eva Landry, vice-présidente de l’Association Suisse romande des pêcheurs professionnels (ASRPP), lors de la proclamation des résultats du concours le 11 avril dernier.
Car l’épreuve culinaire «Top Chef» n’était pas qu’une compétition mettant aux prises cinq équipes réunissant étudiants et chefs de l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL). Son ambition: remettre au goût du jour des espèces de poissons de nos lacs délaissées – et pourtant abondantes – et, à terme, les commercialiser et ainsi offrir de nouvelles sources de revenus aux pêcheurs professionnels. La tanche, l’écrevisse et le gardon ont finalement été retenus après concertation entre les pêcheurs et l’école.
Un constat au goût d’urgence
A l’origine de cette initiative, Jean-François Rubin, directeur de la Maison de la Rivière à Tolochenaz: «Il y...