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Quand Nyon est devenue rouge

En 1945, le Parti ouvrier populaire devient majoritaire au sein de l’exécutif. Une législature plus tard, la droite reprend la ville.

22 juin 2017, 06:30
Armand Forel cortège

Nyon, paisible ville radicale, à l’image du canton, va devenir un bastion de la gauche au lendemain de la seconde guerre mondiale. A l’issue des élections communales du 25 novembre 1945, le Parti ouvrier populaire (POP) devient majoritaire au Conseil communal. Sur les 75 membres que l’assemblée comptait à cette époque, cette formation avait décroché 43 sièges. A la Municipalité, elle avait 4 représentants sur les 5 membres de l’exécutif: Henri Bally qui sera syndic jusqu’en 1953, René Jaquinet, Henri Damond et Werner Rihs. Après des années de guerre, le paysage politique suisse est modifié avec une assise plus importante pour la gauche. A Nyon, la classe ouvrière était déjà sensible aux idées révolutionnaires dès le début du xxe siècle: une maison du peuple avait même été créée en avril 1907 à la rue du Vieux-Marché.

Tendance similaire au plan cantonal. Au Grand Conseil, en cette même année 1945,...

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