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Recours contre des aménagements pour les JOJ à la Vallée de Joux

Deux ONG ont fait recours contre des aménagements en cours pour les Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) à la Vallée de Joux. Ces travaux visent à accueillir les épreuves de ski de fond en 2020. Leur arrêt ne mettrait toutefois pas en péril la tenue des compétitions.

28 août 2018, 14:21
Les Jeux olympiques de la Jeunesse seront organisés par Lausanne en 2020.

La Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage (FP) et Pro Natura ont fait recours le 24 août dernier. Mardi, les parties ont appris que leur demande d’effet suspensif était rejetée.

Mais la Cour de droit administratif et public pose au canton une série de questions pour déterminer quel type d’autorisation la commune a reçu pour commencer les travaux. «Elle demande des réponses d’ici au 31 août. Nous espérons ensuite une réponse rapide du tribunal sur le fond», a expliqué mardi à Keystone-ATS Roman Hapka, responsable romand de FP, revenant sur une information de «24 heures».

Les travaux pour les JOJ de Lausanne 2020 ont déjà débuté au Chenit. Ils visent à agrandir le parking, à aménager une zone de stockage pour la neige artificielle ainsi que quelques kilomètres de pistes de ski fond.

Pas de mise à l’enquête

Romand Hapka s’étonne que «des travaux de cette ampleur aient été entrepris sur la base d’une simple autorisation de manifestation sportive». «Il n’y a pas eu de mise à l’enquête. Or on se trouve en zone forêt, qui plus est dans un site classé à l’IFP, donc protégé au niveau national», ajoute-t-il.

Le défenseur du paysage rappelle que l’organisation qu’il représente s’était opposée l’an dernier à la construction du centre nordique, prévu sur le site. «Le projet est gelé, mais ils essaient d’aller de l’avant avec des autorisations spéciales», estime-t-il.

Bâtons dans les roues

Bertrand Meylan, municipal, est «surpris» de la démarche des ONG. «On a l’impression qu’elles veulent nous mettre des bâtons dans les roues». La commune a déjà mené des discussions avec les défenseurs de l’environnement et tenu compte de leurs remarques, selon lui.

Il explique que ces aménagements sont «provisoires» et que le canton a fixé ses conditions. La terre et les pierres enlevées sont par exemple entreposées à proximité. Tout sera remis en place si, à la fin des JOJ, la commune n’a pas obtenu les autorisations pour des aménagements définitifs. La procédure suit son cours.

JOJ pas menacés

Aucun risque, selon lui, que les JOJ ne se fassent pas. «Les épreuves auront lieu de toute façon», ajoute-t-il. Ce serait juste un peu plus compliqué et un peu plus cher.

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