Assurément, l’annonce, jeudi dernier, du retrait de Prangins du projet de Route de distribution urbaine (RDU) allait être évoqué lundi soir lors du Conseil communal de Nyon, tant cet axe est considéré comme stratégique pour le développement de l’agglomération. Deux interpellations ont été présentées, l’une du Vert Pierre Wahlen, l’autre de Doris Uldry du Parti indépendant nyonnais, preuve de l’inquiétude des élus. Car si, comme se plaît à le souligner l’exécutif, le trafic routier reste stable depuis 2007, cette situation pourrait vite se dégrader.
Selon le syndic Daniel Rossellat, la décision pranginoise remet en question douze ans d’études et interroge sur le système de mobilité urbaine de la ville. La vocation première de la RDU était d’accompagner le développement urbanistique des trois communes concernées tout en soulageant les axes actuels du trafic des véhicules provenant ou se rendant à la jonction autoroutière. Sans Prangins, l’avenir du projet sur le territoire...