22 mai 2018. «La Côte» débarque avec un nouveau look, une présentation entièrement revue, un nouveau logo. Et sous l’habit, la mue est encore plus profonde. La rédaction est entièrement réorganisée pour lui permettre de passer un cap, celui du numérique, sans renier ses valeurs fondatrices et cette passion d’une région qui en font le lien indispensable pour tous ceux qui l’habitent.
Ce printemps-là, la proximité, le terrain, les gens demeuraient bien l’essence de notre activité. Mais avec davantage de réactivité, de flexibilité, de libertés grâce au digital depuis lors alimenté en priorité. On ne parle ici jamais de rapidité, encore moins de précipitation, car l’intime conviction de toute la rédaction est que l’avenir de notre, de votre titre se joue plus que jamais sur la qualité, avec des sujets parfois exigeants, toujours pertinents, qui racontent la région à tout un chacun, dans toute sa diversité.
Toujours plus d’exigence
Au fil des mois sont encore venues s’ajouter de nouvelles offres éditoriales, soulignant de belles exigences. Début 2019, nous lancions nos «thématiques prioritaires». Le logement en début d’année, la mobilité et les loisirs en juin, l’éducation en cette rentrée, d’autres l’an prochain sont et seront l’occasion d’autant d’enquêtes, interviews, reportages ou découvertes concernants pour l’ensemble de la région. Tout l’enjeu aura alors été de conjuguer ces hautes exigences avec notre mission «de base» – raconter La Côte et ce qui s’y passe au quotidien – et la réalité d’une équipe resserrée pour s’adapter, là, à une situation économique difficile.
L’équipe, justement, a fait front, de manière exemplaire, avec passion. Tous ont su se réinventer, revoir leur manière de travailler, d’envisager le traitement de l’actualité locale. Avec aujourd’hui une saine émulation et une évidente complicité.
Abonnements en hausse
Septembre 2019. Globalement, le nombre d’abonnés a légèrement progressé depuis la sortie de la nouvelle formule. Une victoire déjà, dans un marché globalement baissier. Preuve que le choix du numérique payant est le bon, la baisse du nombre d’abonnements «papier» est – largement – compensée par la hausse de son pendant «web» (+40% en 16 mois!). Tout cela avec un lectorat en hausse continue depuis fin 2016 et atteignant 22 000 fidèles pour la dernière étude REMP. Quant au marché publicitaire toujours difficile, il est aujourd’hui secoué par une équipe innovante et investie dont le travail commence à porter ses fruits.
De quoi retrouver les joies de nouvelles ambitions, celles d’être plus présents et plus forts sur les réseaux sociaux (une jeune et dynamique journaliste a été engagée pour s’en charger), de se laisser davantage tenter par le multimédia, de continuer à surprendre, au quotidien et avec des opérations spéciales comme nous l’avons fait pour les 30 ans du gymnase de Nyon ou la Grève des femmes. Alors, vivement la suite, non?