Du Nigeria à Vancouver, de la Thaïlande à la vallée de Joux, de Zurich au Costa Rica en passant par Sotchi, plus de 4000 Nyonnais d’hier et d’aujourd’hui ont adhéré et contribué à un groupe Facebook intitulé «T’es de Nyon si…» Ce raz de marée virtuel s’est joué en trois jours seulement.
Le principe en est simple. Il s'agit d’évoquer des souvenirs ou de publier des images liés à la ville et exprimer par ce biais son rapport avec elle.
En sont sorties de multiples brèves interventions qui suscitent des sourires, voire de francs éclats de rire, des larmes, de la nostalgie, mais surtout une frénésie à partager ces petits bouts de vie pour voir s’ils trouvaient un écho dans cette audience croissant.
Des détails qu’on n’est pas seul à avoir relevé
«Le plus émouvant c’est de se rendre compte que nos souvenirs, qu’on croyait personnels, sont en fait partagés par pleins d’autres gens, certains qu’on connaît, d’autres qu’on a oubliés ou qu’on ne connaîtra jamais», résumait très clairement une internaute.
Cette somme d’anecdotes, d’hommages, de coups de coeurs brosse une fresque pleine d’amour des Nyonnais pour leur ville.
Une rencontre est en préparation
Il a donné naissance à un tel élan d'enthousiasme que certains participants se réunissent en ce début de semaine afin d'envisager une fête ou tout au moins un grand rendez-vous populaire pour réunir tous ces contributeurs, amoureux de Nyon.
Créatrice submergée
De son côté, la fondatrice, connue sous le pseudo de Dy Cin, a connu un week-end plus fébrile que prévu. "Je n'ai jamais imaginé pareil mouvement", explique cette trentenaire, mère de famille qui ne tient pas à se mettre en avant. Cela me dépasse un peu."
Le temps consacré à valider les demandes et à modérer quelques dialogues qui dérapent ne l'a pas empêché d'ouvrir un groupe "T'es de Genève si ...", qui comptait 1108 membres dimanche en fin d'après-midi. "Par contre, je laisse la place aux autres pour ouvrir Lausanne, Yverdon, Martigny, Sion, Paris, New York etc.....", conclut Dy Cin.