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Mario Batkovic avant son passage au Paléo: «Je suis comme un prêtre qui sert son dieu»

Le Bernois d'origine bosniaque Mario Batkovic réinvente l’accordéon au-delà des frontières du genre. Enchantement garanti dimanche au Club Tent.

21 juil. 2018, 16:00
Signé par Geoff Barrow (co-fondateur de Portishead) sur son label Invada Records, Mario Batkovic se produit dimanche au Paléo.

A cheval entre musique classique, minimalisme contemporain et jazz, Mario Batkovic a explosé les codes traditionnels de l’accordéon. Son instrument de prédilection auquel il refuse d’être réduit, se définissant d’abord comme un musicien. Ayant grandi en Bosnie, arrivé en Suisse à l’âge de 11 ans, il arpente désormais les scènes d’Europe avec des morceaux qui ont pour nom «Gravis», «Restrictus», «Quatere». Un art envoûtant, hypnotique et planant qu’il présentera dimanche sur la scène du Club Tent. Rencontre avec un professionnel de la fantaisie.

Mario Batkovic, comment a débuté votre histoire avec l’accordéon?

J’avais quatre ans, j’ai reçu mon premier accordéon comme cadeau de la part de mon oncle. Nous habitions un petit village dans une zone rurale de Bosnie, où il n’y avait rien. Pas de discothèque, de télévision, de bars. Dans ces conditions, l’accordéon était le seul moyen pour les gens – principalement des travailleurs de la terre –...

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