«Hello», nous salue un écran géant devant lequel s’installent six musiciens et six (!) choristes. Au milieu, Damon Albarn, musicien imprévisible et indomptable, homme aux multiples facettes et aux divers projets qui officia au micro de Blur, dont le pull canari attire toutes les lumières. Jeudi soir à Paléo, les musiciens de Gorillaz jouaient à visage découvert.
À sa création au début du millénaire, le groupe anglais avait marqué sa différence en se cachant derrière des personnages de cartoons, imaginés par l’illustrateur Jamie Hewlett. Ils sont désormais relégués à l’écran géant derrière le groupe.
Deux albums en un an
Projet parallèle d’Albarn, qui en a fait un pot-pourri de toutes ses influences personnelles - du rock au hip-hop en passant par la soul, la funk ou l’electro, Gorillaz, autrefois rarissime en live, traîne désormais son cirque sur les grandes scènes des festivals. Il présente «Humanz» et «The Now Now», deux...