Le Paléo Festival Nyon ne rejoindra pas son voisin Gurten, son «cousin» les Vieilles Charrues, le pionnier Sziget de Budapest ou le géant californien Coachella dans la danse du cashless. Alors que bon nombre de festivals optent pour des systèmes de paiement sans argent liquide, les organisateurs du grand raout de l'Asse y renoncent.
Des avantages pour le contrôle
Paléo aurait pourtant un intérêt financier évident à contrôler plus précisément le chiffre d’affaires réel de ses bars, mais surtout des stands qui louent un emplacement et qui doivent une redevance sur leurs ventes. Mieux connaître les habitudes de consommation des festivaliers est l’autre argument des promoteurs de ces dispositifs cashless qui évoquent aussi la vitesse de paiement ou la sécurité.
Tout cela n’a pas convaincu la majorité des organisateurs nyonnais qui redoutent notamment une perte de convivialité, la création de files d’attente supplémentaires aux points de recharge, la complexité technique pour certains clients et le risque de panne qui pourrait tourner à la catastrophe au vu de l’ampleur de la manifestation.
Au Caprices, c'est fini
Le Caprices Festival de Crans-Montana a connu d'importants soucis techniques l'an dernier. Tout comme le Lausanne Hockey Club, il a abandonné le principe du cashless.
Retrouvez les raisons qui ont conduit Paléo à ne pas opter pour ce système en vogue dans l'édition de ce lundi.