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Paléo: un seul festival vous manque et toute la plaine de l’Asse est dépeuplée

Dans son billet hebdomadaire, l’historien Nicolas Quinche revient sur le début de la saga Paléo. De quoi combler (un peu) le vide de cet été, puisque la manifestation a été annulée.

17 juil. 2020, 12:00
Daniel Rossellat et Jacques Monnier, lors d'une conférence de presse au début des années 1990.

Nyon va perdre peu à peu sa réputation de cité-dortoir à partir de 1976. Cette année-là, une manifestation est mise sur pied du 2 au 4 avril par le groupe Paléo à la salle communale. Cette association et son responsable, Daniel Rossellat, ont envie d’animer la ville et brûlent du désir un peu fou de créer le festival folk le plus réputé de Suisse.

A l’époque, Nyon doit rivaliser avec Epalinges qui attire les têtes d’affiche, que Nyon ne peut encore séduire. Dans le cadre de ce «First Folk Festival», qui va attirer environ 1500 personnes lors des trois principaux concerts, les organisateurs n’ont pas laissé de côté la population nyonnaise. Les rues de la cité sont en effet parcourues par un char tiré par un cheval sur lequel des musiciens pratiquent leur art.

Mais les débuts de Paléo n’ont pas été qu’un fleuve tranquille: la jeunesse des organisateurs avait...

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