En juillet, la place de la Gare somnole sous la chaleur estivale. Sauf durant la semaine de Paléo où un petit vent de folie vient la décoiffer. Certes, elle n’est pas aussi ébouriffée que le quartier de l’Asse, mais comme c’est par là que transitent nombre de festivaliers, elle s’anime, se colore, au fil de la journée.
A lire aussi : Bien qu’annulé, Paléo s’allie à Zep pour fabriquer des souvenirs collectors
Mais pas cette année. Non, il n’y a pas ces longues files d’attente de passagers impatients de prendre le petit train rouge pour faire la fête. Non, il n’y a pas ce brassage de population qui égaie la ville. «Regardez, comme c’est vide! déplore Bruno Pinna. Ce mécanicien du Nyon-Saint-Cergue (NStCM) ouvre grand ses bras pour bien montrer la gare souterraine déserte. «D’habitude à cette époque-là, il y a toujours une grosse ambiance», précise-t-il. Et de confier que...