«Au-delà du préjudice très important subi, nous avons été touchés par un sentiment de trahison», confiait Philippe Vallat, ancien secrétaire général de Paléo à la sortie du Tribunal correctionnel de La Côte, mercredi. Le représentant du festival nyonnais y comparaissait en tant que plaignant pour escroquerie.
Durant les éditions 2016 et 2017, notamment, la manifestation a été victime d’une escroquerie permettant à cinq jeunes gens de la région – dont deux bénévoles engagés par les organisateurs – de s’enrichir de plusieurs dizaines de milliers de francs en revendant de faux et de vrais abonnements. «Mais il ne s’agit que de deux personnes seulement parmi les quelque 5000 collaborateurs qui s’investissent pour la réussite de notre festival», poursuit le préretraité devenu chef de projet.
Une mécanique bien huilée
Il faut dire que le système mis en place par les escrocs était bien huilé. Multipliant les abonnements à coups de photocopies, ou...