Qui n’a jamais ressenti un diffus sentiment de malaise face à son intérieur surchargé? Alors que les espaces de vie tendent à diminuer, la consommation, au sens large, ne cesse d’augmenter. A un point tel, qu’il est parfois difficile de savoir si nos logements sont encore prioritairement destinés aux homo sapiens qui payent le loyer ou aux objets qui s’y accumulent.
Comment sortir de cette spirale et se réapproprier son chez-soi? La blogueuse nyonnaise Mélanie Blanc détient peut-être une partie de la réponse. L’ancienne journaliste mode à «L’Illustré» s’efforce depuis quelques années de repenser son rapport aux objets, à la consommation et par extension à son espace de vie, avec comme idée générale que le moins est mieux que le plus.
Cette tendance baptisée «minimalisme», lointaine cousine de la décroissance, s’exprime de différente manière à travers le globe et fait de plus en plus d’adeptes. «C’est une façon de reprendre...