Dans leur local aménagé à La Sarraz, quatre retraités bénévoles n’ont pas une minute pour eux. Depuis début octobre, date de l’ouverture de leur atelier «On répare tout», Cyril, François, Pascal et Guy sont victimes de leur succès. «Et ça, ce n’est que le prénom», sourit François. Leur prénom, ce n’est d’ailleurs que ce qu’ils souhaitent communiquer sur eux. «On ne veut plus recevoir d’appels à la maison, et puis on souhaite garder un peu notre anonymat. On ne fait pas cela pour la gloriole.»
En effet, ces MacGyver des temps modernes se sont donnés une seule mission: réparer des objets en tout genre afin de lutter contre l’obsolescence programmée et favoriser le développement durable. «J’ai vécu mon enfance en Tchécoslovaquie, faire avec le système D était notre quotidien», partage Cyril. «Derrière le rideau de fer, on se débrouillait pour réparer tout ce qui le demandait. Maintenant, on jette...