Steve Morabito est parti au moment où les premières gouttes de pluie se sont mises à tomber à Lausanne. Il concède treize secondes au vainqueur du prologue, Thomas Geraint. Mais il précède de six secondes Cadel Evans, son leader, lequel a roulé sur une route mouillée. "La pluie a changé la donne et les règles du jeu", constate le Valaisan. "Je voulais perdre le moins de temps possible. Je m'en sors donc très bien. Pour nous, ce qui importe est de travailler nos automatismes et de trouver nos repères en vue du Tour de France. L'étape à La Chaux-de-Fonds, mercredi, est la plus piégeuse de la semaine."
Johann Tschopp est un peu plus loin. Mais lui aussi s'en est bien sorti dans un exercice qui n'est pas le sien. "Je n'ai pas eu la pluie mais davantage de vent. L'objectif, c'était de limiter la casse. L'effort est tellement court que c'est difficile de se mettre dans le rythme. Mais il faut y aller à fond. Je suis là pour aider mes leaders et préparer le Giro."