C’était au tout début de l’été, à Gland. Le président de la Fédération suisse des vignerons, Frédéric Borloz était venu faire face à sa base, qui l’avait salement malmené. Certains lui reprochaient alors de les avoir lâchés, demandaient même sa démission. Le tort de l’élu? Il refusait de revenir sur les contingents d’importation en Suisse de vin étranger. Des nectars vendus à prix dérisoires qui pour beaucoup sont la principale cause des déboires que traverse la viticulture suisse, romande en particulier.
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Evidemment, tout est bien plus complexe. Et celui qui est aussi conseiller national PLR et syndic d’Aigle n’a pas changé d’avis, même après un gros coup de gueule cet été contre Aldi, qui faisait la promotion de vins étrangers sur une page dédiée au 1er Août. Pour lui, «mieux vaut prendre une...