La Suisse doit impérativement régler les dossiers fiscaux, qui ont déjà marqué l'année 2012, estiment les banquiers privés. Mais elle ne doit pas pour autant négliger les autres préoccupations vitales que sont la compétitivité et l'accès aux marchés, préviennent-ils.
Pour les pays acceptant des accords fiscaux sur le modèle britannique ou autrichien, la voie est toute tracée. Pour les autres, il faut "rapidement trouver une solution qui ne conduise pas les clients qui ont fait confiance aux banques suisses à aller se réfugier dans d'autres pays" , a dit Nicolas Pictet, président de l'Association des banquiers privés suisses (ABPS), lors de la conférence de presse annuelle de la fédération jeudi à Berne.
Italie et France en priorité
A cet égard, "nous partageons le point de vue exprimé par le président de l'Association suisse des banquiers, qui préconise de traiter en priorité les deux autres grands voisins de la Suisse que...