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Allemagne: attaque au fétichisme de la croissance

Le vice-chancelier allemand Robert Habeck propose d’autres indicateurs que le PIB.

29 janv. 2022, 00:01
/ Màj. le 29 janv. 2022 à 09:36
Dans son rapport, Robert Habeck a listé trente-trois indicateurs attestant du bien-être d’un pays: du niveau d’éducation à l’état des finances publiques en passant par l’écart de rémunération entre hommes et femmes et le niveau de pollution des rivières par les nitrates.

L’économie allemande devrait croître de 3,6% cette année, moins que les prévisions présentées à l’automne, à cause de la persistance de la crise sanitaire et des difficultés d’approvisionnement de l’industrie. Le taux d’inflation est attendu à 3,3% et le chômage à 5,1%, en recul de 0,6 point.

Mais en vérité, les chiffres du PIB n’intéressent guère le nouveau ministre (écologique) de l’Economie et du Climat, Robert Habeck. Lors de la présentation, mercredi, de son rapport annuel sur les perspectives économiques du pays pour 2022, le leader écologiste, vice-chancelier, par ailleurs philosophe et écrivain, a passé plus de temps à disserter sur le capitalisme qu’à disséquer les indicateurs de croissance.

La croissance économique globale, mesurée par l’augmentation du PIB est une condition nécessaire, mais de loin insuffisante.
Robert Habeck dans son rapport

Hormis une succession de chiffres, ce document très fourni de 126 pages invite à ne plus considérer le...

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