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American Apparel ne veut plus de son PDG et de ses frasques

Evincé mi-juin sur fond de scandales sexuels, Dov Charney, fondateur de l'enseigne de vêtements colorés, tente de reprendre le contrôle du groupe.

04 juil. 2014, 00:01
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Argent, sexe, soleil californien et coups tordus financiers. Tous les ingrédients d'un soap opera sont réunis dans la bataille qui oppose Dov Charney, le fantasque fondateur de la chaîne de vêtements American Apparel, aux administrateurs du groupe. Ces derniers ont commis un crime de lèse-majesté le 18 juin dernier, en l'évinçant de son fauteuil de PDG. Malgré les 27% du capital qu'il détenait alors (ce qui en faisait le premier actionnaire), l'entrepreneur n'avait pu s'opposer à cette décision.

Dov Charney a créé la surprise vendredi dernier en annonçant qu'il contrôlait 43% du capital, grâce à une alliance avec un fonds. Les administrateurs ont réagi dès le lendemain, en se dotant d'une "poison pill" (pilule empoisonnée) pour empêcher le fondateur de monter encore au capital.

Détournement de fonds et harcèlement sexuel

Le conseil, où Dov Charney n'aurait aujourd'hui aucun allié, est très remonté contre lui. Sa lettre de licenciement égrène de...

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