Berlin Thomas Schnee
«Tout le monde déteste Monsanto» ou encore «Monsanto, les tribunaux auront ta peau», tels étaient quelques-uns des slogans scandés samedi dernier par des milliers de manifestants dans une cinquantaine de villes d’Europe, et notamment à Morges, où se trouve le quartier général européen de l’entreprise américaine. C’est à double titre que Monsanto, producteur décrié de semences génétiquement modifiées et du désherbant le plus vendu au monde (Roundup), se retrouve une nouvelle fois sous les feux de la rampe.
L’Union européenne doit en effet décider, dans le courant de la semaine, si elle renouvelle ou pas l’autorisation de mise en vente du glyphosate. Ce composant actif du Roundup se retrouve en doses infinitésimales dans de nombreux produits alimentaires et plusieurs études scientifiques le soupçonnent d’être cancérigène.
Par ailleurs, le no 1 mondial de la chimie, l’Allemand Bayer, a présenté hier matin une offre officielle...