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Bénéfice net de 4,23 milliards en 2011 pour l'UBS

La banque helvétique a réalisé un bénéfice net record de 4,2 milliards de francs en 2011.

07 févr. 2012, 07:00
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Confronté à un environnement de marché se dégradant au fil des mois, UBS affiche une rentabilité en fort repli au titre de 2011. Le numéro un bancaire helvétique a dégagé un bénéfice net de 4,23 milliards de francs, 44% de moins qu'un an auparavant.

Sur le seul 4e trimestre, le bénéfice net s'est inscrit à 393 millions de francs, 76% de moins qu'un an auparavant, a précisé mardi UBS. En comparaison trimestrielle, la performance affiche un tassement de 61%. Quant au résultat avant impôts sur ces trois mois, il a atteint 584 millions, en repli de 396 millions sur un an.

De manière générale, la performance s'est révélée nettement inférieure aux attentes des analystes. Interrogés par l'agence financière AWP, ces derniers tablaient en moyenne sur un résultat trimestriel de 669 millions de francs.

Sur le trimestre sous revue, les revenus ont chuté de 16% en variation annuelle à 5,97 milliards de francs. En comparaison annuelle, ils ont reflué de 7%. En parallèle, les charges se sont réduites de 9% par rapport au 4e trimestre 2010 à 5,38 milliards de francs. Au regard des trois mois précédent, la baisse s'est fixée à 1%.

Le tassement reflète la mise en oeuvre du programme de réduction des coûts adopté durant l'exercice sous revue et qui a permis d'épargner 2,1 milliards de francs. UBS indique notamment avoir réduit l'enveloppe des bonus de 40% au regard de l'exercice précédent.

Effectif en baisse

D'autre part, l'effectif du groupe s'est réduit en l'espace de trois mois de 1101 emplois à un total de 64'820 collaborateurs. Le nombre de salariés est cependant demeuré stable en glissement annuel, la banque employant 64'617 personnes à plein temps à l'issue de l'année 2010.

L'évolution s'est avérée plus favorable en matière d'afflux de capitaux, UBS ayant regagné la confiance des clients. Sur l'ensemble de l'année, le numéro un bancaire a vu ces derniers lui confier des nouveaux fonds pour un montant net de 42,4 milliards. En 2010, l'établissement avait encore essuyé des sorties nettes à hauteur de 16,4 milliards.

Au cours des trois derniers mois de 2011, l'afflux net d'argent frais s'est monté à 5,2 milliards de francs, un niveau équivalent à celui enregistré trois mois auparavant. En variation annuelle, ce montant affiche une progression de 600 millions.

Par divisions, l'unité Wealth Management & Swiss Bank, qui regroupe la gestion de fortune et les affaires de banque de détail et avec les entreprises en Suisse a dégagé un bénéfice avant impôts de 882 millions de francs, en progrès de 4% sur un an. En revanche, le résultat a plongé de 44% au regard du trimestre précédent.

Sur l'ensemble de l'année 2011, Wealth Management & Swiss Bank a engrangé un bénéfice avant impôts de 4,6 milliards de francs, contre 4 milliards un an auparavant.

Autre division active dans la gestion de fortune Wealth management Americas a renoué avec les chiffres noirs au 4e trimestre, dégageant un résultat avant impôts de 114 millions, contre une perte de 32 millions sur la période correspondante de 2010. Elle a aussi retrouvé la croissance sur l'ensemble de l'année avec un bénéfice avant impôts de 504 millions de francs, contre un débours de 130 millions en 2010.

Investment Bank dans le rouge

Sources des difficultés d'UBS ces dernières années, la division de banques d'affaires Investment Bank est parvenue à réduire sa perte trimestrielle, celle-ci passant en trois mois de 650 à 256 millions.

Sur l'ensemble de l'année, Investment Bank affiche un bénéfice avant impôts de 304 millions, un montant nettement inférieur aux 2,19 milliards affichés en 2010. Dans la gestion d'actifs, Global Asset Management a dégagé un résultat avant impôts annuel de 428 millions, contre 516 millions l'année précédente.

Evoquant l'exercice en cours, UBS se prépare a un premier trimestre difficile, au vu des incertitudes qui continuent de peser sur les marchés financiers. Les améliorations des niveaux d'activités et des volumes de négoces, traditionnelles en début d'année, pourraient ne pas se réaliser entièrement, note UBS

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