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Contrebande chez les bistrotiers

Le canton du sud des Alpes fait face à un important trafic de viande transfrontalier et non déclaré depuis des années.

27 juin 2017, 23:17
/ Màj. le 28 juin 2017 à 00:01
Ein Teller mit Salami, Mortadella und Rohschinken, aufgenommen am Dienstag, 23. September 2014, im Grotto Pozzasc in Peccia. (KEYSTONE/Ti-Press/Carlo Reguzzi) SCHWEIZ PECCIA GROTTO POZZASC

«Depuis cinq ans, le canton du Tessin est régulièrement confronté à la contrebande de viande», martèle Massimo Sfiligoi, chef de la section antifraude de l’Administration fédérale des douanes, à Lugano.

Entre 2015 et 2016, les autorités ont instruit trente enquêtes pénales concernant des cas importants d’introductions illégales de produits carnés dans le canton. Elles ont ainsi prouvé l’importation illicite de 4,3 tonnes de viande fraîche et de 1500 kg de charcuterie, pour une valeur équivalente à 50 000 francs.

Parmi les contrebandiers pincés, près des deux tiers étaient des restaurateurs. Président de GastroTicino, qui regroupe 1600 hôteliers et restaurateurs dans le canton, Massimo Suter dit qu’il n’est pas impossible que près de 30% des restaurateurs tessinois achètent leur viande à l’étranger. «Surtout pour ceux qui sont proches de la frontière», affirme-t-il. «Il y a une tendance à faire les courses en Italie.»

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