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Facebook renonce à censurer la photo de la petite fille au Napalm

Face aux réactions des internautes, Facebook revient sur sa décision de censurer l'emblématique photo d'une petite fille nue brûlée au napalm pendant la guerre du Vietnam.

09 sept. 2016, 21:28
Cette photo d'une fillette hurlant de douleur et d'effroi après une attaque au napalm dans son village est considérée comme un document historique.

Face à la polémique, Facebook a annoncé vendredi être revenu sur sa décision de censurer la célèbre photo d'une petite fille nue brûlée au napalm pendant la guerre du Vietnam. Le réseau avait initialement avancé que la photo ne respectait pas ses règles sur la nudité.

"Nous avons décidé de rétablir l'image sur Facebook là où nous sommes au courant qu'elle a été retirée", a indiqué un porte-parole du groupe. Il a ajouté avoir tenu compte des réactions de sa communauté d'utilisateurs et du "statut emblématique et d'importance historique" du cliché.

"L'image d'un enfant nu serait normalement supposée enfreindre les règles de notre communauté, et dans certains pays pourrait même être considérée comme de la pédopornographie", a expliqué le porte-parole. "Dans le cas présent, nous reconnaissons l'importance historique et mondiale de cette image pour documenter un moment particulier."

Ministre censurée

Considérée comme un document historique et récompensée par le prestigieux prix Pulitzer, la photo incriminée de l'agence Associated Press montre une fillette nue de neuf ans fuyant sur une route, hurlant de douleur et de terreur, après une attaque au napalm de son village.

La polémique était partie de la suppression par Facebook, il y a deux semaines, d'une publication de l'auteur norvégien Tom Egeland sur le thème des photos de guerre. Elle était illustrée notamment par ce fameux cliché.

Des utilisateurs ayant pris sa défense en publiant à leur tour la photo ont ensuite subi la même censure, y compris, vendredi matin, la Première ministre norvégienne Erna Solberg qui a choisi de publier la photo au nom de la liberté d'expression. C'était le premier cas connu de censure visant un chef de gouvernement sur le réseau social.

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