La législation horlogère actuelle, qui remonte à 1971, ne fixe pas de seuil minimum de plus-value suisse, a rappelé aujourd'hui en conférence de presse à Berne Jean-Daniel Pasche, président de la FH. Une carence qui profite à des fabricants étrangers, chinois surtout mais pas seulement, et leur permet de vendre des montres «suisses» où la part de valeur helvétique atteint à peine 20%.
Le Conseil national devra se prononcer le 15 mars prochain sur cette question. Sa commission préparatoire comme le Conseil fédéral proposent un taux de Swissness minimum de 60% pour les produits industriels.
A leur grande majorité, les membres de la FH soutiennent le projet, qui n'a toutefois pas l'heur de plaire à tous, et en particulier à l'Union suisse des arts en métiers (USAM).