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Suite à une polémique, Volkswagen plafonne la rémunération de ses principaux dirigeants

Le constructeur Volkswagen a annoncé que les rémunérations de ses principaux dirigeants seraient plafonnées, impliquant une réduction de 40% des salaires. Ces derniers, très élevés, ont fait polémique auprès des actionnaires et du public en général.

24 févr. 2017, 19:41
Ce n'est pas la première fois que le couperet tombe sur les salaires des dirigeants de Volkswagen.

Le numéro un mondial de l'automobile, l'allemand Volkswagen (VW), a annoncé vendredi une réduction de 40% des salaires de ses principaux dirigeants. Ces rémunérations ont fait polémique.

Le salaire du patron du groupe ne peut désormais excéder 10 millions d'euros (10,54 millions de francs) par an. La rémunération des autres membres de la direction est limitée à 5,5 millions d'euros par personne.

Les actionnaires et le public en général avaient tiré à boulets rouges sur VW car ses dirigeants n'avaient accepté que contraints et forcés une réduction de leurs bonus d'environ 30%. Ces bonus étaient calculés en partie sur la performance des deux années antérieures.

La firme n'a pas donné de comparatif détaillé entre les rémunérations à venir et celles de l'an passé. Elle s'est contentée d'affirmer que "la rémunération théorique maximale diminuera de 40% au plus". Le constructeur doit publier les salaires de ses dirigeants de 2016 le 14 mars, en même temps que ses résultats annuels.

Part fixe dans le viseur

L'ex-patron de l'entreprise, Martin Winterkorn, avait perçu 7,3 millions d'euros en 2015, dont les deux tiers en primes. VW veut maintenant déplacer le curseur vers la partie fixe du salaire.

Suivant le nouveau système, où le salaire fixe pourra augmenter de 30% au plus, les dirigeants perdront leur prime annuelle si le bénéfice d'exploitation du groupe demeure en deçà de neuf milliards d'euros, alors que le seuil actuel est de cinq milliards, et si le rendement du chiffre d'affaires reste à 4%.

Les primes à long terme seront fonction de l'évolution du cours de l'action, précise VW, à l'appui des recommandations du code de gouvernance des entreprises allemandes.

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