"Il est quelque peu inquiétant que des Etats puissants exercent une pression sur des compétiteurs petits mais couronnés de succès", a dit M. Maurer dans son discours de bienvenue au WEF. Il les accuse d'être tentés de forcer les petits acteurs à ajuster "pour le pire" leur cadre économique plutôt que d'améliorer le leur.
Selon lui, le "dynamisme résilient", thème cette année de la grand-messe davosienne, "ne peut être obtenu qu'avec une compétition pacifique" entre les places économiques.
Compétition stimulée
En Suisse, "la diversité stimule la compétition", qu'elle soit économique ou politique, a ajouté le président de la Confédération. Et la démocratie directe aussi la renforce, en permettant notamment aux citoyens de maintenir des impôts peu élevés en comparaison internationale.
Après M. Maurer, le président sortant du Conseil italien Mario Monti et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde devaient intervenir devant les participants du WEF.