Julius Baer a fortement accru sa rentabilité l'an passé. Recueillant les fruits de l'intégration des activités de gestion de fortune de Merill Lynch, l'établissement zurichois a quasiment doublé (+96%) son bénéfice net à 367 millions de francs. Mais 200 emplois, essentiellement en Suisse, seront sacrifiés sur l'autel du franc fort.
L'appréciation du franc depuis la décision de la Banque nationale suisse (BNS) d'abolir le taux plancher représente un défi pour tout le secteur bancaire, a relevé hier à Zurich Boris Collardi, le directeur général de Julius Baer. Afin d'en réduire l'impact sur sa r...