Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Euro 2016: le Portugal ne doit pas sa place au hasard

Demi-finaliste même sans avoir gagné une seule de ses cinq rencontres du tournoi dans le temps réglementaire, le Portugal ne fait pas tache dans le tableau de l'Euro. Le futur adversaire de la Suisse lors du tour préliminaire de la Coupe du monde 2018 mérite bien sa place dans le dernier carré.

01 juil. 2016, 14:44
Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers ont battu la Pologne en huitième de finale au terme des tirs aux buts.

Jeudi soir à Marseille dans un stade où il avait vécu trente-deux ans plus tôt contre la France l'une des défaites les plus mortifiantes de son histoire, le Portugal a finalement été récompensé pour sa plus grande ambition dans le jeu.

Sans un penalty refusé en première période et sans le manque d'efficience de Cristiano Ronaldo dans le dernier geste, un Cristiano Ronaldo qui saura rebondir à la perfection après un telle "contre-performance", jamais les Polonais ne seraient restés "vivants" jusqu'aux tirs au but, cette loterie qui leur avait souri cinq jours plus tôt contre la Suisse.

Meilleur homme sur le terrain avec bien sûr Renato Sanches, Pepe personnifie à merveille cette équipe du Portugal. Le défenseur du Real Madrid n'est pas le défenseur le plus fin techniquement, le plus "propre" dans ses relances mais sa volonté lui permet de renverser les montagnes.

 

 

A 33 ans, le joueur du Real Madrid est conscient qu'il abat sans doute, comme Cristiano Ronaldo et les deux "jokers" de jeudi soir Quaresma et Moutinho, sa dernière carte lors de cet Euro 2016. Les quatre hommes peuvent croire en leur étoile. Le parcours peu singulier du Portugal dans cet Euro ne sera-t-il pas finalement celui d'un vainqueur improbable ?

 

Le résumé du match en infographie.

 

Tous trentenaires ou presque - Moutinho le sera le 8 septembre prochain -, ces quatre hommes ont deux autres raisons de croire en leur destin. Ils sont, en effet, dirigés par un entraîneur, Fernando Santos, qui a tout fait juste jeudi soir. En France, le coach portugais n'a pas peur de jongler avec les hommes et les systèmes pour tirer le meilleur d'une sélection qui avait, faut-il le rappeler, sombré il y a deux ans au Brésil.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias