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1er mai: les syndicats refusent que les travailleurs paient pour le franc fort

Le 1er mai, fête du travail, les syndicats pointent du doigt les patrons qui tenteraient de profiter de la crise du franc fort pour baisser les salaires ou faire travailler davantage leurs employés.

01 mai 2015, 12:52
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Malgré le temps pluvieux, les syndicats ont appelé jeudi à la mobilisation pour la Fête du travail. Le 1er mai est placé cette année sous le signe de "plus de justice sociale". Les premiers intervenants sont notamment revenus sur la décision de la BNS.

Au vu de la surévaluation du franc, nombre de patrons n'hésitent pas à répercuter les charges sur le personnel: ils introduisent des salaires en euros illégaux, baissent les salaires, délocalisent des emplois et prolongent la durée du travail.

La crise du franc débouche sur un programme malsain, a lancé Paul Rechsteiner, président de l'Union syndicale suisse (USS) à Romanshorn (TG). Une monnaie n'a pas de but en soi mais doit servir un pays et non lui nuire, a-t-il ajouté. La Banque nationale (BNS) devrait oeuvrer pour un cours de change franc-euro raisonnable, plutôt que de détruire des emplois.

Vers un démantèlement du service public

Pour Giorgio Tuti, président du Syndicat du personnel des transports (SEV), les représentants des travailleurs font face à un bloc bourgeois et des milieux économiques qui n'ont de cesse de vouloir augmenter leurs profits et démanteler le service public pour le remettre en mains privées. Et de rappeler que son organisation est aux prises avec la Confédération pour éviter le dumping salarial (3600 francs par mois) aux conducteurs de loco de l'entreprise Crossrail.

Comment s'expliquer que des salariés préfèrent élire des milliardaires de la Goldküste zurichoise et pensent se faire bien représenter par eux au Parlement, se demande le syndicaliste en allusion aux prochaines élections fédérales d'octobre.

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