La réunion ressemblait fort à une opération de la dernière chance. Depuis lundi, les principaux acteurs du conflit en Centrafrique étaient réunis pour sauver ce qui pouvait l’être de l’accord de paix signé, en février, à Khartoum, au Soudan. Il s’agissait d’éviter que le texte, le huitième depuis le début de la crise, en 2012, ne finisse dans un grand néant, comme les précédents.
Les pourparlers s’annonçaient difficiles. A Addis-Abeba, en Ethiopie, sous l’égide de l’Union africaine (UA), le gouvernement et les représentants des 14 groupes armés qui morcellent le Centrafrique, au point de le con...