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Après le paradis fiscal, l’enfer judiciaire pour Jérôme Cahuzac

L’ancien ministre de François Hollande comparaît pour fraude.

08 févr. 2016, 23:33
/ Màj. le 09 févr. 2016 à 00:01
epa05149630 Former French budget minister Jerome Cahuzac arrives at the Paris courthouse for the first day of his trial for tax fraud, in Paris, France, 08 January 2016. Cahuzac, who introduced a series of tax hikes before his resignation in mid-March 2013, had admitted to having lied for four months about an overseas account, in which he hid money from tax authorities for two decades.  EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON FRANCE CAHUZAC TRIAL

Près de trois ans après sa confession publique, qui a ébranlé la majorité, l’ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac a commencé hier à comparaître devant le Tribunal correctionnel de Paris pour son compte caché à l’étranger. Les magistrats devront statuer sur le scandale le plus retentissant du quinquennat de François Hollande.

L’ex-ministre est arrivé à la première audience seul, visage crispé, au milieu d’une cohue de journalistes. Mais, à peine ouvert, ce procès risque d’être reporté car Jean Veil, l’avocat de Jérôme Cahuzac, a soulevé dès le début de l’audience des Questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). La principale étant identique à celle transmise le 6 janvier à la Cour de cassation au procès pour fraude fiscale du marchand d’art Guy Wildenstein et qui a entraîné la suspension des débats. Elle porte sur le cumul de la procédure pénale avec un contentieux fiscal et le principe du «non bis in idem», selon...

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