Angela Merkel a choisi la retenue. De l’agression à la hache dans un train près de Wurtzbourg, le 18 juillet, à l’attentat d’Ansbach dimanche soir, en passant par la fusillade de Munich, la chancelière allemande semble comme absente, laissant à d’autres le soin de gérer l’urgence et de répondre aux interrogations du public. La dernière attaque, revendiquée par Daech comme celle de Würzburg, révèle pourtant que l’Allemagne est vulnérable au terrorisme et place le gouvernement allemand en difficulté.
«La terreur islamiste a atteint l’Allemagne», s’est alarmé hier le ministre de la Justi...