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Armée à Tripoli: le Conseil des Etats prolonge l'engagement de six mois

Le Conseil des Etats a donnée lundi son feu vert par 38 voix sans opposition au prolongement de l'engagement du détachement spécial en Libye jusqu'à juillet 2013. Le National doit encore se prononcer durant cette session.

26 nov. 2012, 19:05
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L'armée suisse devrait continuer à protéger l'ambassade helvétique à Tripoli. Le Conseil des Etats a donnée lundi son feu vert par 38 voix sans opposition au prolongement de l'engagement du détachement spécial en Libye jusqu'à juillet 2013. Le National doit encore se prononcer durant cette session.

Une présence diplomatique suisse en Libye n'est pas remise en cause, mais la situation instable dans ce pays justifie le maintien sur place de membres du commandement des forces spéciales de l'armée, a déclaré Hans Hess (PLR/LU) au nom de la commission préparatoire.
 
Le détachement de reconnaissance de l'armée 10 et le détachement spécial de la police militaire sont sur place depuis mi-janvier, équipés d'armes légères qui ne peuvent être utilisées qu'en dernier recours.
 
Dangers réels
 
Les soldats suisses ont notamment la tâche de protéger le personnel de l'ambassade et le bâtiment, qui continuent de faire face à de réels dangers, selon la commission. Et Alex Kuprecht (UDC/SZ) de rappeler l'attaque, le 11 septembre dernier, du consulat américain de Benghazi, ou les précautions similaires prises pour la protection de leurs représentations par des pays comme la France, l'Italie ou la Grande-Bretagne.
 
Les soldats suisses doivent également conseiller la mission dans l'optimisation des mesures de protection. Pour le gouvernement, qui peut lui-même prolonger de six mois supplémentaires l'engagement - "ce qui est assez vraisemblable", selon Didier Burkhalter -, ce dispositif, régulièrement adapté à l'évolution de la situation, a fait ses preuves.
 
L'engagement de l'armée représente une solution "appropriée et aussi économique", de l'avis général. Plus question donc de recourir aux services d'une société de sécurité privée.
 
Un million par an
 
Le Conseil fédéral avait dans un premier temps recouru à des mercenaires de la société privée Aegis pour assurer la protection de l'ambassade lors de la réouverture en octobre 2011. Ce qui lui avait valu une volée de bois vert de la part des commissions de politique extérieure du Parlement.
 
Les dépenses liées à l'engagement sont à la charge du Département fédéral des affaires étrangères, salaires des militaires exclus. Pour la première année, elles ont atteint près d'un million de francs et devraient rester analogues l'an prochain.
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