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Association Suisse-Israël: "la Suisse n'a aucune raison de se lancer dans l'activisme" après l'annonce de Trump sur Jérusalem

La Suisse n'a aucune raison de se lancer dans l'activisme, ni n'a reçu de demande de médiation après la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. Les relations bilatérales Suisse-Israël ne seront d'ailleurs pas menacées.

07 déc. 2017, 17:15
L'annonce de Donald Trump ne constitue toutefois pas la fin d'une solution à deux Etats qui devrait plutôt être le résultat d'une négociation entre Palestiniens et Israéliens.

"Il n'y a aucune raison pour la Suisse de se lancer dans l'activisme" après la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, estime l'Association Suisse-Israël. Pour sa présidente, l'annonce du président étasunien ne constitue en outre pas la fin d'une solution à deux Etats.

Il n'y a actuellement aucune demande de médiation adressée à la Suisse, constate Corina Eichenberger-Walther dans un entretien publié jeudi par la Basler-Zeitung. La décision annoncée par Donald Trump était dans l'air depuis longtemps et n'affecte pas les relations bilatérales Suisse-Israël, relève-t-elle aussi.

Pour la conseillère nationale (PLR/AG), cette décision ne signifie pas non plus la fin d'une solution à deux Etats. Il a toujours été clair que la question de Jérusalem est très émotionnelle et difficile à négocier, dit-elle. Cette annonce la rend encore plus complexe, pense-t-elle. Mais une solution à deux Etats doit être le résultat de négociations entre Palestiniens et Israéliens.

 

 

Le conseiller national Erich von Siebenthal (UDC/BE), président du groupe parlementaire Suisse-Israël, pense aussi qu'une solution à deux Etats avec Jérusalem pour capitale devrait quand même être possible. Il ne voit en outre pas "de potentiel pour une aggravation des heurts violents dans la région". "Personne n'a intérêt à une nouvelle guerre", assure-t-il.

Il n'y aura jamais de paix

Mercredi soir, l'Association Suisse-Palestine avait pour sa part condamné la décision du milliardaire républicain, qui équivaut à ses yeux à une reconnaissance définitive de l'annexion de Jérusalem-Est par Israël.

 

 

Cette décision viole le droit international, ainsi qu'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-elle également relevé. Enfin, les Etats-Unis se disqualifient en tant que médiateur du conflit, "leur parti pris unilatéral en faveur de l'Etat hébreu ne pouvant être plus clair".

La solution à deux Etat est non seulement menacée, il est aussi clair que le "processus de paix" ne mènera jamais à la paix, conclut l'Association.

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