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Attaque au couteau dans une église à Nice: le bilan s’alourdit à trois morts et plusieurs blessés

Une attaque au couteau au sein de la basilique Notre-Dame, à Nice, ce jeudi matin, a fait au moins trois morts et plusieurs blessés, selon un nouveau bilan de la police. L’agresseur a été interpellé.

29 oct. 2020, 09:54
/ Màj. le 29 oct. 2020 à 10:38
Agents de police devant l'église Notre-Dame, où l'attaque a eu lieu.

Selon le dernier bilan, trois personnes ont été tuées, dont une au moins égorgée, et plusieurs autres ont été blessées jeudi à Nice lors d’une attaque au couteau dans une église, selon des sources policières. L’auteur des faits, qui aurait crié «Allah Akbar», a été interpellé.

 

 

Deux personnes, un homme et une femme, ont été tuées dans l’église Notre-Dame et une troisième, sérieusement blessée, est décédée dans un bar proche où elle s’était réfugiée, a précisé à l’AFP la même source. Le parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête.

L’agresseur a été blessé lors de l’intervention de la police et transporté à l’hôpital, selon une source policière. Les faits se sont déroulés vers 09 heures, a-t-on ajouté de source policière.

«Anéantir l’islamo-fascisme»

Le maire de Nice, Christian Estrosi, a demandé que tout «soit fait pour anéantir l’islamo-fascisme». Il a affirmé que l’assaillant, «alors qu’il était menotté, a proféré les mots 'allah akbar'».

 

 

«Une femme a été agressée avec le même mode opératoire que Samuel Paty», a indiqué le maire de Nice, en référence au professeur d’histoire-géographie décapité le 16 octobre en région parisienne par un islamiste russe tchétchène qui a été abattu par la police.

Le maire de Nice a aussi mentionné «le sacristain» de l’église parmi les personnes décédées. Après cet «assassinat dans une école, c’est dans une église que la barbarie islamo-fasciste a choisi de frapper, c’est tout un symbole», a ajouté M. Estrosi.

Les faits se sont déroulés vers 9 heures dans la basilique Notre-Dame, a-t-on ajouté de source policière. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter la tenue d’une «réunion de crise», place Beauvau.

Cellule de crise

Le président Emmanuel Macron s’est rendu à la cellule de crise mise en place au ministère de l’Intérieur et devait ensuite partir rapidement pour Nice.

Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour «assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle». Elle a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur Twitter la tenue d’une «réunion de crise» à Paris, tandis que l’Assemblée nationale a décidé d’observer une minute de silence en solidarité à l’égard des victimes et de leurs proches.

 

 

 

 

Solidarité européenne

«Je ne peux que condamner avec force la lâcheté de ce geste contre des personnes innocentes», a déclaré dans un communiqué Abdallah Zekri, délégué général du Conseil français du culte musulman (CFCM), après cette attaque.

L’Union européenne a affiché sa «solidarité» avec la France et appelé à l’union contre «ceux qui répandent la haine». «Toute ma solidarité avec la France et les Français. Mes pensées vont aux victimes de l’attaque abominable de Nice et à leurs proches. Toute l’Europe est avec vous», a twitté le président du Conseil européen, Charles Michel.

 

 

La chancelière Angela Merkel a aussi exprimé sa solidarité avec la France.

Le président du Parlement européen, David Sassoli, a lui appelé les Européens à s’«unir contre la violence et ceux qui cherchent à inciter et à répandre la haine».

 

 

«Je suis profondément choqué et attristé par la nouvelle de l’horrible attentat de Nice. Cette douleur est ressentie par nous tous en Europe», a déclaré l’Italien sur Twitter.

Nice avait été endeuillée en 2016 par un attentat qui avait fait 86 morts sur la Promenade des Anglais le 14 juillet, en pleine fête nationale. L’attaque survient presque deux semaines jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, pris pour cible parce qu’il avait montré en classe des caricatures du prophète Mahomet dans un cours sur la liberté d’expression.

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