Un nouveau procès s'est ouvert hier à Naples contre l'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi. Le "Cavaliere" est accusé cette fois de corruption de sénateur, un sérieux contretemps avant les élections européennes où il espère obtenir un bon score.
Le procès a débuté peu après 9h30 en l'absence de Silvio Berlusconi, représenté par ses avocats, Michele Cerabona et Niccolò Ghedini, et l'audience s'est achevée environ deux heures plus tard. Silvio Berlusconi est accusé d'avoir "acheté" en 2006 un sénateur de gauche pour qu'il passe dans son camp et facilite la chute du gouvernement de centre gauche de Romano Prodi.
Selon le parquet, il aurait offert, par l'intermédiaire d'un de ses bras droits, Valter Lavitola, lui aussi jugé à Naples, trois millions d'euros à Sergio de Gregorio, élu sur une liste du parti "l'Italie des valeurs" de l'ancien juge anti-corruption Antonio di Pietro.
Deux millions d'euros en liquide
Les deux...