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Besançon: des dizaines de chats congelés ou malades découverts dans une maison

Un couple de personnes âgées vivait à Besançon dans une maison insalubre avec des dizaines de chats malades et une trentaine de cadavres congelés car ils ne savaient «pas que faire des animaux morts».

28 juil. 2020, 21:21
Une quarantaine d'autres chats vivants, mais malades, ont été découverts dans la maison (illustration).

Une trentaine de cadavres de chats congelés et une quarantaine d’autres vivants, mais malades, ont été découverts mardi dans la maison insalubre d’un couple de personnes âgées à Besançon, a-t-on appris auprès de la SPA et de la police. L’homme a indiqué qu’il ne savait pas quoi faire des animaux morts.

Une femme souffrante de 91 ans et son mari de 77 ans vivaient dans une maison «d’une insalubrité totale» jonchée «d’excréments animaux et humains, de centaines de sacs plastiques et de monticules d’ordures situés à l’extérieur», a indiqué à l’AFP Juliette Dupoux, commissaire de la sûreté départementale de Besançon, confirmant une information de France Bleu Besançon.

Le nom des chats sur les sacs

La vieille dame a été prise en charge par les pompiers, a-t-elle précisé.

«Dans les congélateurs, plus d’une trentaine de cadavres de chats ont été retrouvés», a précisé la commissaire. Selon la SPA, les noms des chats congelés étaient indiqués sur les sacs contenant les cadavres. Le septuagénaire a expliqué aux policiers que «comme il ne savait pas quoi faire des chats morts, il les a congelés».

Syndrôme de Noé

Selon Sandra Majstorovic, responsable des enquêtes de maltraitante à la Spa de Besançon, «ce monsieur est atteint du syndrome de Noé, une maladie psychiatrique qui se caractérise par l’accumulation d’animaux».

«Ces gens sont généralement dans le déni, ils pensent faire le bien alors que, du fait de l’accumulation, ils ne peuvent pas prendre soin de leurs animaux» et «ne veulent pas appeler à l’aide car pour eux, il n’y a aucun souci», a-t-elle précisé.

Entre 30 et 40 chats malades, certains atteints par la gale, vivaient «dans des conditions d’hygiène catastrophiques, comme malheureusement le monsieur et sa femme», a souligné Mme Majstorovic. Dénutris, déshydratés, les chats encore vivants «ne sont pas stérilisés et prolifèrent», selon elle.

La SPA, qui est intervenue mardi avec un huissier de justice après plusieurs signalements, a annoncé qu’elle déposerait plainte pour «maltraitance».

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