Bruxelles a lancé hier une vaste opération de sauvetage de l’espace Schengen, en proposant la création d’un corps européen de gardes-frontières et gardes-côtes qui – en dernier ressort – pourrait être déployé de force dans des Etats incapables d’endiguer les flux de migrants clandestins vers l’UE. Les réactions sont très mitigées. «Les contrôles aux frontières extérieures de l’Union (et donc de l’espace Schengen, dont tous les Etats membres de l’UE, sauf le Royaume-Uni et l’Irlande, font partie, ainsi que la Suisse et la Norvège) représente un élément essentiel pour notre sécurité», a tonné le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, devant le Parlement européen, où il a présenté la proposition de l’exécutif communautaire. Or, «il y a des failles significatives dans la gestion» de ces frontières.
Rétablissement des contrôles
Le chaos qu’a provoqué dans l’Union la crise des migrants, que les attentats terroristes perpétrés à Paris le...