Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Bruxelles veut sauver Schengen par le contrôle des frontières

La Commission européenne propose de créer un corps de gardes-frontières de l’UE, afin d’enrayer les flux de migrants. La Suisse serait bienvenue à bord.

15 déc. 2015, 23:31
/ Màj. le 16 déc. 2015 à 00:01
FILE - In this Wednesday, Sept. 16, 2015, file photo, Afghan people sit on the ground in a field while being detained by Hungarian police on horses for passing through Hungary's border fence with Serbia, in Asotthalom, southern Hungary. Afghans make up the second largest nationality -- after Syrians -- arriving on Europe’s shores, accounting for nearly a fifth of total arrivals, according to the U.N.  (AP Photo/Muhammed Muheisen, File) Afghanistan Refugees

Bruxelles a lancé hier une vaste opération de sauvetage de l’espace Schengen, en proposant la création d’un corps européen de gardes-frontières et gardes-côtes qui – en dernier ressort – pourrait être déployé de force dans des Etats incapables d’endiguer les flux de migrants clandestins vers l’UE. Les réactions sont très mitigées. «Les contrôles aux frontières extérieures de l’Union (et donc de l’espace Schengen, dont tous les Etats membres de l’UE, sauf le Royaume-Uni et l’Irlande, font partie, ainsi que la Suisse et la Norvège) représente un élément essentiel pour notre sécurité», a tonné le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, devant le Parlement européen, où il a présenté la proposition de l’exécutif communautaire. Or, «il y a des failles significatives dans la gestion» de ces frontières.

Rétablissement des contrôles

Le chaos qu’a provoqué dans l’Union la crise des migrants, que les attentats terroristes perpétrés à Paris le...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias