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Calais, «une ville au black»

12 sept. 2016, 00:19
FILE - This Aug. 24, 2016 file photo shows an aerial view of the migrant camp in Calais, northern France. Tempers are rising among migrants squeezed in record numbers into a shrinking slum camp in France's port city of Calais, where hours-long waiting lines for food and showers and the tightening grip of security forces are leaving emotions raw. (AP Photo/Michel Spingler, File) France Migrants Tensions

Kessava Packiry

Il est lieutenant à la police judiciaire du 93 (Seine-Saint-Denis). Mais il est aussi écrivain et scénariste. Pour les besoins de son futur roman, Olivier Norek s’est immergé quinze jours dans la jungle de Calais, en place depuis 18 mois, où vivent 9000 migrants. Il a tenu à avoir le point de vue de tout le monde: les Calaisiens, les migrants, les policiers. Il témoigne.

Vous avez passé quinze jours dans la jungle de Calais. Les nuits aussi?

La nuit c’est un peu plus compliqué pour ceux qui ne sont pas de la jungle. Il s’avère que c’est parfois violent. La semaine dernière, il y a eu trois énormes rixes qui ont fait un mort et plusieurs blessés. La nuit, la jungle parfois s’embrase. J’ai donc passé mes journées dans la jungle et mes soirées avec les services d’intervention, pour avoir tous les aspects de ce problème.

Les...

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