L’ancien PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn a dénoncé, hier, un «coup monté» contre lui. Il s’est dit décidé à «laver son honneur», lors de sa première apparition publique à Beyrouth, depuis sa fuite, le 30 décembre, du Japon, où il est accusé de malversations financières.
Devant un parterre de 150 journalistes méticuleusement choisis par son équipe de communication, le capitaine d’industrie déchu, théâtral et doigt accusateur, l’a proclamé: «présumé coupable» par le système judiciaire japonais dès son arrestation, en 2018, il n’avait «d’autre choix» que de fuir face à des accusations...