Pascal Baeriswyl
C’est un peu la valse des adieux qui a débuté hier à New York. Hormis Barack Obama, qui a prononcé son dernier discours devant l’assemblée générale de l’ONU, Ban Ki-moon a lui aussi livré une sorte de testament politique en lançant un nouvel appel aux principaux Etats concernés à arrêter le massacre en Syrie.
Après dix ans passés à la tête du Secrétariat général des Nations unies, le haut fonctionnaire sud-coréen, consensuel à l’envi, laissera néanmoins l’image d’un dirigeant plutôt falot, encaissant presque sans broncher une série historique de crises sanglantes (Afrique, Syrie, Yémen, etc.). Des drames face auxquels la diplomatie onusienne est apparue plus que «hors jeu».
La dernière ligne droite
La course à sa succession, ouverte depuis des mois, est entrée dans la dernière ligne droite avec un nouveau vote potentiellement décisif, le 4 octobre, entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Selon certains...