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Charlottesville: Gary Cohn, le conseiller économique de Donald Trump, critique la réaction du président

La réaction de Donald Trump à la suite des violences mortelles à Charlottesville a terni son image de président. Son conseiller économique, Gary Cohn, l'a implicitement critiqué à ce sujet. Trump s'était contenté d'une timide condamnation des violences.

25 août 2017, 19:13
Trump n'a pas encore réagi aux propos de son conseiller économique.

Il ne le nomme pas directement. Mais le message est limpide: le conseiller économique en chef de Donald Trump, Gary Cohn, dont le nom circule pour diriger la Réserve fédérale américaine (Fed), n'a pas apprécié les propos du président après les violences racistes de Charlottesville.

Une semaine après les rumeurs sur son possible départ de l'administration qui avaient fait tanguer Wall Street, l'influent chef du conseil économique national (NEC), qui est juif, sort de son silence. "Les citoyens qui prennent position pour l'égalité et la liberté ne peuvent jamais être mis sur le même plan que les suprémacistes blancs, les néo-nazis et le KKK", affirme-t-il dans un entretien publié vendredi par le Financial Times.

 

>> A lire aussi: États-Unis: pour Donald Trump, les torts des violences de Charlottesville viennent "des deux côtés"

 

"Cette administration peut et doit mieux faire pour condamner de manière constante et sans équivoque ces groupes et faire tout ce que nous pouvons pour apaiser les divisions qui existent au sein de nos communautés", poursuit-il.

Vague d'indignation

Une femme de 32 ans a été tuée à Charlottesville quand un sympathisant néo-nazi de 20 ans, James Fields, a intentionnellement percuté avec son véhicule des contre-manifestants.

M. Cohn était présent au côté de Donald Trump le 16 août devant les ascenseurs dorés de la Trump Tower lorsque ce dernier avait provoqué une vague d'indignation en affirmant que la responsabilité des violences qui ont secoué Charlottesville devait être recherchée "des deux côtés" et qu'il y avait "des gens très bien" dans les deux camps. 

 

 

"En tant que juif américain, je ne laisserai pas des néo-nazis qui braillent les juifs ne nous remplaceront pas être la cause du départ du juif que je suis", dit encore Gary Cohn dans son entretien au quotidien britannique.

Silence de Trump

"En tant qu'Américain patriote, je suis réticent à quitter mon poste (...) car je pense que j'ai le devoir de tenir mon engagement de travailler pour les Américains", explique celui qui, selon le New York Times, avait même préparé une lettre de démission. "Mais je me sens aussi tenu d'exprimer mon désarroi sur ce qui s'est passé au cours des deux dernières semaines", poursuit l'ancien banquier, dont c'est la première prise de position sur le sujet.

Le nom de Gary Cohn, ancien numéro deux de Goldman Sachs, est régulièrement cité pour diriger la Fed si Donald Trump décidait de ne pas renouveler son actuelle présidente, Janet Yellen.

Donald Trump, qui goûte peu les critiques dans ses rangs, n'avait pas réagi aux propos de son proche conseiller économique vendredi en milieu de journée.

 

 

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