La disponibilité en eau a subi des changements bien plus importants au cours des douze derniers siècles que pendant le XXe siècle – et ce, malgré le réchauffement climatique. Une étude publiée dans «Nature» avec la participation de l’Institut fédéral de recherches WSL conclut que les modèles climatiques surestiment les extrêmes humides et secs avec l’augmentation des températures au cours du XXe siècle.
Ces résultats sont surprenants car la plupart des modèles climatiques montrent que la disponibilité en eau fluctue plus fortement avec l’augmentation des températures au XXe siècle. Des données importantes manquaient cependant jusqu’à ce jour, car les précipitations sont mesurées depuis moins de 200 ans, expliquent les auteurs. Les nouveaux résultats peuvent donc contribuer à améliorer la capacité des modèles à prévoir la disponibilité en eau.
Disponibilité en eau des siècles passés
Les chercheurs de Suède, d’Allemagne et de Suisse ont rassemblé un important faisceau d’indices sur les...