Rio de Janeiro
LAMIA OUALALOU
Le mythe de la cordialité brésilienne est mort. Il a été enterré ce lundi 11 avril, sur l’esplanade des Ministères de la capitale, quand des détenus, la tête couverte de T-shirt blancs pour se protéger du soleil, ont élevé une barrière métallique de deux mètres au milieu de la place. Objectif de ce «mur de Brasilia»: éviter les affrontements entre les militants en faveur de la destitution de Dilma Rousseff (à droite de la barricade) de ceux qui plaident pour son maintien à la tête du gouvernement (à gauche).
Car le compte à rebours de la destitution est lan...