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Compte à rebours lancé avant la destitution de Dilma Rousseff

L’issue du vote des 513 députés, ce week-end, demeure incertaine.

12 avr. 2016, 23:45
/ Màj. le 13 avr. 2016 à 00:01
epa05255890 Brazilian President Dilma Rousseff gestures to students and teachers at Planalto Palace in Brasilia, Brazil, 12 April 2016. Brazilian Vice President Michel Temer mistakenly divulged on 11 April an audio recording of remarks he apparently plans to deliver in the event he becomes acting president for six months following a decision by Congress to proceed with impeaching head of state Dilma Rousseff. If the lower house and then the Senate give the green light to impeachment, Rousseff will have to step down from the presidency for 180 days, which is the period the Senate is allocated to put her on trial.  EPA/FERNANDO BIZERRA JR BRAZIL GOVERNMENT CRISIS

Rio de Janeiro

LAMIA OUALALOU

Le mythe de la cordialité brésilienne est mort. Il a été enterré ce lundi 11 avril, sur l’esplanade des Ministères de la capitale, quand des détenus, la tête couverte de T-shirt blancs pour se protéger du soleil, ont élevé une barrière métallique de deux mètres au milieu de la place. Objectif de ce «mur de Brasilia»: éviter les affrontements entre les militants en faveur de la destitution de Dilma Rousseff (à droite de la barricade) de ceux qui plaident pour son maintien à la tête du gouvernement (à gauche).

Car le compte à rebours de la destitution est lancé. A l’issue d’une séance survoltée, 38 des 65 députés de la commission spéciale de la destitution se sont prononcés contre la présidente. Ils estiment qu’elle a commis un «crime de responsabilité» en 2014, lorsque le Trésor national a tardé à rembourser des dépenses faites par des...

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