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Coupe du monde 2014: Portugal-Suède et Ukraine-France au programme

Les quatre affiches des barrages pour la Coupe du monde 2014 au Brésil sont connues avec notamment un choc entre le Portugal et la Suède. La France se rendra en Ukraine.

21 oct. 2013, 17:25
Confrontation Zlatan Ibrahimovic (photo)-Cristiano Ronaldo en match de barrage.

Alexander Frei a eu la main lourde lors du tirage au sort des barrages qualificatifs de la Coupe du monde 2014. Le Portugal en découdra avec la Suède alors que la France s'est en bien sortie en héritant de l'Ukraine. Les deux autres rencontres opposeront l'Islande à la Croatie et la Grèce à la Roumanie.

Crisitano Ronaldo face à Zlatan Ibrahimovic: l'opposition ne manquera pas de piquant. Les Portugais sont en passe de devenir des spécialistes des barrages, eux qui avaient dû en passer par là tant sur la route vers le Mondial 2010 que sur celle vers l'Euro 2012. Lors de ces deux dernières phases finales, la Selecção avait à chaque fois subi la loi de l'Espagne, en 8es de finale en Afrique du Sud et en demi-finale en Ukraine. La Suède, non qualifiée en 2010, avait atteint les 8es de finale en 2002 et en 2006. Ibrahimovic et ses coéquipiers auront l'avantage de recevoir au match retour le 19 novembre (aller le 15 novembre).

Paulo Bento, le sélectionneur portugais, estime que le duel sera "assez équilibré". "Bien qu'ayant l'un des meilleurs attaquants au monde, poursuit-il, la valeur de l'équipe de Suède vaut pour son collectif. Elle s'est classée deuxième dans un groupe qui comptait un grand européen et l'un des candidats aux victoires finales des grandes compétitions, qui était l'Allemagne."

"Méfiance quand même"

La France respire. Elle sera opposée à l'Ukraine, sans doute la tête de série la moins effrayante de ce tirage. Les Bleus joueront qui plus est le match retour à domicile. Encore doivent-ils régler leurs problèmes internes, notamment l'affaire Patrice Evra. La dernière présence des Ukrainiens en phase finale remonte à l'édition 2006, où Shevchenko et Cie s'étaient hissés en quart de finale après avoir sorti la Suisse aux tirs au but.

"On connaissait nos quatre adversaires potentiels, certains comme le Portugal ou la Croatie avaient un vécu plus important, estime Didier Deschampps, le sélectionneur français. Sur le papier, ça aurait pu être pire. Mais l'Ukraine n'est pas là par hasard non plus. Elle était tête de série et reste sur sept matches sans défaite. Elle ne prend pas beaucoup de buts non plus. Les Ukrainiens n'ont peut-être pas de joueurs de classe internationale comme peuvent en avoir le Portugal ou la Croatie, mais c'est un collectif, donc, méfiance quand même. Aller au Brésil et jouer cette Coupe du monde est important pour tout le monde et le peuple français."

Dur pour l'Islande

L'Islande, deuxième de son groupe derrière la Suisse, n'a pas été gâtée par Alexander Frei, qui a procédé au tirage au sort au siège de la FIFA à Zurich. Gylfi Sigurdsson et ses partenaires devront surmonter l'imposant obstacle croate pour offrir à leur pays la première participation à la Coupe du monde de son histoire. La Croatie nage toutefois en pleine crise, elle qui vient de connaître un changement de sélectionneur à sa tête et qui est minée par des conflits dans le vestiaire.

La Grèce, championne d'Europe 2004 et qui a disputé toutes les phases finales de l'Euro ou du Mondial depuis 2004 à l'exception de la Coupe du monde 2006, recevra à l'aller la Roumanie, dont la dernière apparition remonte à 1998.

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