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Craig Murray, whistleblower sans regret

En brisant la loi du silence il y a une dizaine d'années, un ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan a consciemment sacrifié sa carrière. Il ne regrette rien. Rencontre .

12 mars 2013, 00:01
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Craig Murray a passé près de vingt ans au Foreign Office, mais n'a pas (ou plus) grand-chose d'un diplomate. Sinon l'apparence: bien habillé, parlant d'une voix basse et posée, un sourire pince-sans-rire très british, tout en n'oubliant jamais de préciser qu'il est Ecossais. Pourtant,

Craig Murray, ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan a connu un destin qui le distingue de ses pairs. Un destin pas forcément enviable, celui des "whistleblowers" de haut niveau, ces "lanceurs d'alerte" qui, de manière désintéressée, décident d'attirer, à leurs risques et périls, l'attention du public ou ...