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Crans-Montana (VS) : Echec des pourparlers pour la réunification de Chypre

Vendredi, au terme d’une semaine de négociations à Crans-Montana (VS), les pourparlers pour une réunification de Chypre ont échoué. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a tenu à remercier la Suisse pour son soutien.

07 juil. 2017, 06:41
"Un accord n'a pas été possible", a déploré dans la nuit de jeudi à vendredi devant la presse Antonio Guterres, revenu pour la seconde fois pour tenter d'arracher une percée après plus d'une semaine d'âpres discussions

Les pourparlers pour la réunification de Chypre se sont terminés sans succès à Crans-Montana (VS) malgré l'engagement du secrétaire général de l'ONU. Certains redoutent désormais que le processus ne soit gelé pendant longtemps en raison du contexte politique dans l'île divisée depuis plus de 40 ans.

"Un accord n'a pas été possible", a déploré dans la nuit de jeudi à vendredi devant la presse Antonio Guterres, revenu pour la seconde fois pour tenter d'arracher une percée après plus d'une semaine d'âpres discussions. "Il y a un certain nombre de questions" et une "distance encore importante" qui séparent toujours les parties. "Je ne voudrais pas isoler" une raison ou une autre, a aussi dit M. Guterres.

 

>> À lire aussi: L'avenir de Chypre se discutera à Crans-Montana dès mercredi

 

D'autres initiatives pourraient prolonger l'"engagement" des dirigeants chypriote et chypriote turc et de la Turquie, la Grèce et la Grande-Bretagne, Etats garants qui peuvent intervenir militairement dans l'île en cas de besoin. L'ONU reste à disposition comme facilitatrice.

M. Guterres a tenu à remercier la Suisse pour son soutien. Entamé en milieu de soirée, un dîner considéré comme décisif n'a pas accouché d'un résultat, malgré environ cinq heures de dialogue marqué par des tensions selon des sources proches des discussions.

 

 

Militaires turcs dans l'île

Chypriotes et Turcs se sont accusés implicitement de l'échec des discussions. "La Turquie a été très productive", a estimé son chef de la diplomatie Mevlut Cavusoglu.

En début de soirée pourtant, malgré la tension côté chypriote grecque, personne ne voulait encore conclure à un échec. Le président chypriote Nicos Anastasiades appelait au "calme" alors que le chef de la diplomatie grecque Nikos Kotzias estimait que son pays avait fait "tout ce qu'il pouvait" pour les Chypriotes et de bonnes relations de l'île avec la Turquie.

 

 

D'autres comme le président chypriote turc Mustafa Akinci, M. Cavusoglu ou le ministre britannique des Affaires européennes Alan Duncan donnaient encore moins d'indications.

Le principal point de division reste le maintien ou non des quelque 35'000 soldats turcs dans le nord de l'île. Selon une source proche des pourparlers, la Turquie aurait fait un pas en avant, en acceptant de ne conserver qu'un peu plus de 600 militaires.

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