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Crise de la dette: la zone euro reprend le travail sereinement

Première réunion des ministres des finances de la zone euro ce lundi. Au programme: lutter contre la crise de la dette.

23 janv. 2012, 07:38
«Les marchés recommençaient lentement à avoir confiance», estimait Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances dans un entretien accordé à la chaine allemande ARD.

Les ministres des finances de la zone euro tiennent lundi leur première réunion de l'année pour peaufiner leurs outils de lutte contre la crise de la dette, avec l'espoir que le plus dur est peut-être passé même si la Grèce reste menacée de faillite.

Malgré les dégradations en rafale de l'agence de notation Standard & Poor's, les marchés financiers sont imperturbables et les derniers emprunts obligataires d'Etats fragiles comme l'Espagne ou l'Italie ont été réalisés à des taux d'intérêt en forte baisse.

«Cela se voit dans la réaction des marchés, nous n'avons pas franchi la montagne, mais nous avons vu ces dernières semaines que, lors des derniers emprunts obligataires, les marchés recommençaient lentement à avoir confiance», a déclaré le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, dans un entretien diffusé par la chaîne ARD dimanche soir.

Climat d'apaisement

Le pic de la crise est-il vraiment derrière l'Union monétaire ou s'agit-il seulement d'une phase d'accalmie due aux centaines de milliards d'euros que la BCE justement a injectés dans les caisses des banques, leur permettant indirectement de revenir acheter de la dette publique?

C'est en tout cas dans un rare climat d'apaisement que les ministres des finances de la zone euro doivent se retrouver lundi à Bruxelles à 14h30. Ils seront rejoints dans la soirée par leurs homologues des dix pays n'ayant pas adopté l'euro et poursuivront leurs échanges mardi dans ce format à vingt-sept.

Le pays, qui doit rembourser 14,4 milliards d'euros le 20 mars s'il veut éviter la banqueroute, a cruellement besoin de 130 milliards de nouveaux prêts promis en octobre par ses partenaires. Le versement passe par un accord avec les créanciers privés de la Grèce pour réduire sa dette de 100 milliards. Ce sont «des vases communicants», explique une source européenne.

Un accord semble à portée de main dans les négociations à Athènes mais butent encore sur le taux d'intérêt qui sera accordé aux banques pour leurs nouvelles obligations. Il n'est pas exclu en outre que l'UE demande de nouvelles économies budgétaires à la Grèce.
 

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